Lundi 16 mai 2011 à 21:56

Breathless, #2

 



Puisqu'on existe, même ivre.




Quand arrive le moment où le mal de tête est chronique, c'est que l'on est arrivé à destination. Enfin, c'est ce que je pense. Le reste importe peu. Ecrire redevient une manie terrible, je dois avoir des choses à me faire pardonner, des choses à vider, replié sur moi-même. Alors que je fuis les feux de camps, les joies ivres, j'ai mal à la tête tout de même ; à ne plus dormir et trop dormir par intermittence. Je rêve que le commutateur se bloque, sur l'un ou l'autre mais savoir enfin, pour de bon. Avoir le temps de savoir, la force de savoir. Le rire disparate n'est qu'alors une idée de plus. Sautant sur place, je n'avance pas fort, je n'avance pas droit. Alors que les poèmes sont réconciliées en anthologies, moi je me parque seul en fond de bus, en fond de bouteille, en fond. Le souffle au cœur n'a alors qu'un goût amer. Ton souffle n'est plus qu'un vague souvenir auquel je m'accroche corps et âme. Affamé de jour, triste de ne marcher que sur des mains calleuses et rugueuses.

Jeudi 28 avril 2011 à 22:31

28 avril ;

Les appels longue distance sonnent-ils plus fort pour que tous le monde les entende ? Je devrais faire une liste de toutes les questions saugrenues que je me pose. Ca allègerait peut-être ma tête, ça calmerait la migraine. Calmerait le cœur qui s'emballe pour rien. Peut-être même que ça me ferait comprendre quelque chose à la bouillie informe en laquelle consiste la phonétique du latin et de l'ancien français. On a pas idée d'étudier ce genre de choses. Quelque part, je dois aimer me faire du mal. Encore cinquante page de cours avant de passer à autre chose. Définitivement en retard sur le programme, je prends le temps pourtant. Aucune motivation il faut dire. C'est comme si je voulais que l'année s'arrête là, en cours de route, ne surtout pas que le temps avance.

Je crois que j'attends le vent, pour m'envoler. Dieu que c'est ridiculo-poétique. Oui, cette expression n'existe pas ; tant pis.

Dimanche 24 avril 2011 à 18:08

Power Out / Rebellion (lies)




"Everytimes you close your eyes."

Lundi 11 avril 2011 à 23:45

Breathless, #1




Entre les lignes, on était beaucoup moins stable.





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