And I’m not afraid to die
As long as you’re by my side
We can sleep the whole year through
And then I will up and leave
To show you that I believe
In the way that things used to be
Put me in a box and close the lid
Put me on a shelf, keep me well-hid
And everything I said and everything I did
And everyone I’ve known since I was a kid
And keep me there until I’m old
Until I know that I have wisened up
Cause right now I’m too weak
My mouth can barely speak
My days are cold and bleak
And we are on the brink
Of a long civil war
Between my heart and yours
We will fight by ourselves
Don’t let me be a liar
It was just friendly fire
Went on for a bit too long
J'écoute ce morceau depuis ce matin. Et rien ne me le décolle de la tête. Cet impression de bordel fantastique, avec des cymbales et tout et tout. Et quand j'ai l'impression de me lasser, je mes les Smiths à fond. J'ai relu mon manuscrit, une fois, puis deux. Dans l'ordre et dans le désordre. Penser à ça, maintenant que j'ai pu recomposer la majeure partie du texte disséminée un peu partout après le cambriolage, ça m'a reposé un peu. Il y a des trous bien sûr, et de la frustration à l'idée de devoir les combler. Quand je ne sais pas comment finir une phrase, j'écoute la chanson, et je lui fais confiance. Les mots viennent, se posent là où il faut pour le moment. Et demain, si le coeur m'en dit, je les effacerai à nouveau, pour les réécrire. Ce travail constant est presque crevant, mais ça occupe les doigts, l'esprit. Ca occupe les pensées. 49 pages, c'est pas grand chose, mais ça prend forme. Je sais où je vais, pour une fois. peut-être que je la finirai enfin, cette histoire.
Je fuis mes pensées comme la peste. Surtout l'idée que demain mon frère s'en va définitivement de la maison. Qu'il déserte, pour toujours. C'est long, toujours.
Il est temps d'écouter les Smiths : "if a double-decker bus crashes into us, to die by your side, well, it's such an heavenly way to die". Etc.