Jeudi 18 août 2011 à 21:00

Le bleu du ciel.

La rage des pistolets de Brixton, moi, j'en ai ma claque. Mais tant pis, le morceau tourne en boucle, on y entend même de la guimbarde. J'ai arrêté de ne pas compter mes heures de sommeil, mon lit est redevenu mon ami. j'attends le retour du fantastique, je sème de la poussière sur le sol et s'entasse les affaires sales sur le sol. Les parents sont rentrés de vacance, et enfin je n'ai plus l'impression d'habiter dans une ville fantôme. Parler au réveil m'aurait presque manqué. En attendant je n'écris que quelques lignes, je n'arrive pas à pousser plus loin. Aout se termine, je le sens. Et moi je n'attends que le repos outre frontière. Je n'attends que tes bras. Loin, loin, des pétards pétaradant de Brixton ; ceux mal roulés d'Aix en Provence. Loin de tout. C'est là que le coeur se déchaîne.

Dimanche 14 août 2011 à 21:06

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Tant pis pour les larmes, je dirai que c'est de la sueur.

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Mercredi 10 août 2011 à 16:11

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Sous le toit, chaleur accablante, moi de toute façon ça ne me fait que ni chaud ni froid quand je valse avec le vide, les cernes, le manque et l'alcool dans des fins de soirées fades. Au téléphone avec sa cousine, en trainant avec son frère lorsque le soleil se couche et bien après le dernier bus. un moment vif, court, brutal mais pourtant bien réel. Pour une fois. Se pose sur mes traits la folie et la cruauté de cet été que je n'ose même plus regarder en face. Alors, oui, il fait chaud.

Vendredi 5 août 2011 à 12:07

Summer Tale #4 (Nirvana.)

J'attends le jour où je pourrai m'époumoner, pour le moment je retiens mon souffle et dans le ciel il n'y a pas de nuages. Légère brise, c'est bien, pour sécher les larmes. Lame dans la gorge, étriqué dans des sapes inconfortables. Allez quoi, arrête la chouine, souris bon sang. Et le sourire semble pâle faux. Je me retiens de parler, mais je rêve de toi chaque nuit, tu sais ? La suite logique, ce sont les réveils vides, et le silence pesant de la maison désertée. A l'abandon, le cocon devient taudis, malgré la lumière du jour de midi et demi. Malgré les fenêtres ouvertes en grand pour aérer les idées. Je cherche, je cherche. Je ne trouve rien. Juste l'impression sordide d'être seul à nouveau. Et alors j'ai le coeur qui s'emballe de la peur. Alors, je pue la peur. Et je jette mon sac sur mes épaules, il est temps d'aller travailler. J'attends ton cou pour y poser mes lèvres.

Mardi 2 août 2011 à 18:49

Summer Tale #3

La chaleur est revenue, comme une percée à travers les nuages. Les bébés du quartier pleurent moi je ne fais que transpirer. Parce que je ne suis plus un bébé. J'ai séché mes larmes. J'écoute des musiques avec de grosses percussions mais un rythme lent, pour pouvoir bouger la tête comme il faut. Rangement en prévision, j'ai vidé ma table. Ouvert en grand les volets ne font pas rentrer d'air. Seul le soleil tache le sol, et ma sueur aussi. En larmes pointillets. Non, je ne pleure pas, je laisse mon front parler pour moi. Je suis lâche, parfois. Les notes de piano sont des gouttes de pluie dans un ciel barbouillé de bleu. J'aimerais être guilleret pourtant je m'enfonce sans défonce. A la télé, il n'y a rien d'intéressant. C'est un jour de repos comme un autre, et rien, rien ne m'apaise. Tout a retrouvé sa place et je cherche, je cherche. Et dans les pages de mon carnet il y a des phrases qui me sautent aux yeux parfois. Moi je ne saute pas. La mer reste calme sous ce soleil plombé ; pourtant l'eau est encore froide. Mon corps boue : je ne dois pas être fait pour l'eau, pour la mer. Pour toute cette poétique que je cherche en vain dans mes tiroirs encombrées // autant faire les poubelles, ça ira plus vite.

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